CELESTE repoussent les limites externes de la musique lourde depuis plus de quinze ans. Lorsqu'ils ont émergé pour la première fois de la scène hardcore punk lyonnaise, ils étaient absolument brutaux et totalement uniques, offrant de l'extrémisme à leurs propres conditions qu'ils poussaient de plus en plus loin avec chaque album successif. "Nous voulions juste devenir plus sombres et plus violents", explique le batteur Antoine Royer, jusqu'à ce qu'en 2017, Infidèle(s) voit l'incorporation d'une tendance plus mélodique. Leur album le plus concentré à ce jour, il a été extrêmement bien reçu, adoré par la critique, et soutenu par les plus grands concerts du groupe à ce jour.

Son successeur allait forcément être quelque chose de radical. Même selon leurs propres normes excessivement élevées, cependant, le nouvel album Assassine(s) représente un sacré pas en avant. Même si cet album contient encore des murs cycloniques de guitare, un rythme battant, et des passages de libération béate et précipitée, il est différent de tout ce que le groupe n'a jamais sorti; embrassant une production moderne et avant-gardiste, ils sont tout aussi complexes mais plus directs, diversifiés et accessibles qu'auparavant. "Notre leitmotiv ici était d'ouvrir nos esprits", déclare le guitariste Sébastien Ducotté. "Nous avons fait un réel effort pour penser en dehors de notre boîte.